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Session Live à Bruxelles

by Les Galiglacés

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1.
Il y a autant d'enfants, qu'il y a de héros, Qu'il y a de seigneurs et de grands magiciens, Il y a autant d'histoires pour le moindre des mots, Qu'il y a de discours qui ne servent à rien. Il y a autant de vent sur le plateau normand Qu'il y a de plaies sur les femmes qui crient, Il y a autant d'amour dans la tête des grands, Qu'il y a de paix sur la pointe des fusils. Il y a autant de fous, cachés parmi les hommes, Qu'il y a de pommes pendues à cette branche, Il y a autant d'amours qui vont "petit-bonhomme", Qu'il y en a de morts, sous terre, dans quatre planches. Il y a autant d'amis, qu'il y a de mouchoirs Qu'il y a de cités et d'étoiles qui brillent Il y a autant de pleurs sur le bord des trottoirs Qu'il y a de noir dans le cœur de ces filles Il y a autant d'esprits, qu'il y a de prophètes Et de croix de bois sur le torse. Il y a autant d'heureux qu'il y aura de fêtes, Où la mariée songe déjà au divorce. Il y a autant de fous, cachés parmi les hommes, Qu'il y a de pommes pendues à cette branche, Il y a autant d'amours qui vont "petit-bonhomme", Qu'il y en a de morts, sous terre, dans quatre planches. Il y a autant d'oiseaux, dans chacun de tes yeux, Qu'il y avait de fleurs au nom mystérieux. Il y a autant de toi, je crois que j'en ai peur, Il y a autant de toi que d'amour dans les fleurs. Il y a autant de fous, cachés parmi les hommes, Qu'il y a de pommes pendues à cette branche, Il y a autant d'amours qui vont "petit-bonhomme", Qu'il y en a de morts, sous terre, dans quatre planches. Il y a autant de fous, cachés parmi les hommes, Qu'il y a de pommes pendues à cette branche, Il y a autant d'amours qui vont "petit-bonhomme", Qu'il y en a de morts, sous terre, dans quatre planches.
2.
Quand tu seras trop fatigué, En rentrant tard de ton usine Et que tu sentiras la mort Tu te coucheras dans ton urine Tu allumeras la télé En t'éteignant sur ton remord. Tu penseras à tes copains de classe Qui brillent de bonheur au Bahamas ! Faut dire que tu l'aurais bien cherché À retourner les tables et les cahiers... C'est ce qui t'attend, c'est ce qui t'attend ! Quand tu seras planté là-bas Au fond te ton tout petit trou Je sais que tu seras maussade Tu diras : « C'est fait pour les fous Les ivrognes et le soldats De mourir dans une estocade ! » Tes ennemis décorés en héros Viendront pisser sur ton tombeau ! Faut dire que tu l'aurais bien cherché À retourner les rues et les pavés... C'est ce qui t'attend, c'est ce qui t'attend ! Quand tu arriveras au pied de Dieu Et que tu le trouveras petit Et que tu lâcheras un rire gras, En disant fort qu'en ton pays On construisait des gratte-cieux Bien plus grand que ce Jéhovah. Le Dieu vexé et trop autoritaire T'enverras brûler en enfer ! Faut dire que tu l'aurais bien cherché À retourner Jésus et les curés ! C'est ce qui t'attend, c'est ce qui t'attend ! La vie est un grand magasin De porcelaine faut rien toucher Mais toi tu aimes pas la porcelaine La vie c'est simple faut rien toucher Mais toi tu danses, tu prends ma main Tu prends ma main et tu m'entraînes ! Viens tout casser l'ami en route, Tout se brise en musique, écoute ! Faut dire qu'ils l'avaient bien cherché Qu'est-ce qu'on attend pour les retourner ? Qu'est-ce qu'on attend
3.
Vingt ans 02:52
Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Ils voulaient tous les deux dévorer leur amour, À force de croquer dedans à pleine dent, Ils avaient oublié de se dire toujours. Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Il voulait lui offrir pour commencer : la lune, Et puis les astres autour, le soleil et le vent, Un seul sourire d'elle aurait fait sa fortune ! Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Elle chantait souvent dans les cafés le soir, Contre un peu de monnaie, un morceau de pain blanc, Et ils se retrouvaient pour le dernier pourboire. Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, On ne pouvait s'aimer comme eux à leur manière, Oui leur amour à eux, était bien différent... Ils se disaient cela sous le grand lampadaire ! Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Ils partaient en voyage à l'autre bout du monde Mais, ils n'emportaient rien de leurs rêves d'enfants Et revenez chargés d'une joie vagabonde. Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Il voulait l'emmener elle le le laissait faire, Elle sentait son cœur qui battait tout content, Quand ils passaient parfois sous le grand lampadaire ! Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Il n'a pas remarqué les rides sur ses mains, Elle avait pris de l'âge et aussi des amants, Il avait pris le temps et de mauvais chemins. Comme il avait vingt ans et qu'elle avait vingt ans, Quand ils se sont quittés un soir au cimetière Il n'avait plus vingt ans, elle n'avait plus vingt ans, Mais il s'aimaient encore sous le grand lampadaire
4.
L'océan 04:51
Sur un bateau de nacre, bercé par la mer, je m'en vais. Consolé par les vagues tendres, ordinaires, je m'en vais. Sur ces reflets, ces yeux d'or, posant mon vaisseau, Je m'en vais et sans remords, me baigner dans l'eau. Comme ces héros d'antan recouverts de verdure, sur le corps, Je ne voudrais que porter de l'eau la plus pure, sur le corps. Me délivrant aux marées, jusque dans ma panse, Sur le corps j'ai des nuées de poissons qui dansent. Tout le monde partira et sera poussière, dès demain, Alors moi, je me baigne, je fête hier, dès demain. Certains sont partis noyés, pris par l'océan. Dès demain, tout mon passé n'est plus que néant. Toi, mon enfant, mon gamin, mon père, mon rien, tu t'en vas. Tu prends la route devant, trempe ton destin, tu t'en vas. Je m'en vais et dès demain, sur le corps qui dort, Tu t'en vas et va, c'est bien, l'aube est un trésor.
5.
Salut l'ami 04:53
Salut l'ami ça fait longtemps, Je sais ça fait longtemps. Mais ne vois-tu pas, Que j'ai pleuré souvent ? Que j'ai pleuré souvent ? Les larmes sur mon jeune coeur, Jadis mon jeune coeur, Ont creusé des tombes Et chassé mon bonheur, Et chassé mon bonheur. Pardonne-moi, vieux compagnon, Toi, mon vieux compagnon. Nous pouvons ensemble, Rentrer à la maison. Rentrer à la maison. Cent fois je pars, et je reviens, Tant de fois, je reviens. Tu m'accueilles ainsi, Tu ne demandes rien. Tu ne demandes rien. Crachant au ciel, je t'ai menti, C'est vrai je t'ai menti. Mais tu tends les bras, Nous voilà réunis. Nous voilà réunis. Ton coeur, je sais, pleure le soir, Il pleurera ce soir. Ne le ferme plus, Laisse un ami le voir. Laisse un ami le voir. Il séchera aux quatre vents, Heureux aux quatre vents. Laisse-le rire, Comme font les enfants, Comme font les enfants. Et si tu pars, reviens un jour, Reviens-me voir un jour, Je suis ta chaumière, Comme tu fus toujours. Comme tu fus toujours. Salut l'ami ça fait longtemps, Je sais ça fait longtemps. Mais ne vois-tu pas, Que j'ai pleuré souvent ? Que j'ai pleuré souvent ?
6.
Prenez le temps de regarder Notre dernier album photo Des mains de nos mères fanées À nos sourires au bord de l'eau. Prenez le temps comme l'orage Qui couve la grande maison Prenez le temps c'est à votre âge Que l'on écoute les frissons. Ma mère me répétait cela Sans cesse, mais voilà... Je peux pas maman rester planté Devant les souvenirs, Dehors y'a bien plus à pêcher Et à découvrir ! Je te remplirais vite tu verras Tous tes beaux albums De paysages de Cuba De grands aquariums ! Je peux pas maman rester assis Quand dans le monde, Ya des vendeurs de paradis Et des lunes blondes ! Un jour je te jure sur ma guitare On s’assoira là, Je te raconterai mes déboires Au Nicaragua ! Je peux pas maman écoute un peu Le son de la rue Y'a de la musique et tant que je peux Moi, je chante dessus ! Compte sur moi pour revenir, Les bras tout chargés De colliers brillants de saphirs, De parfums d'été ! Allez maman laisse-moi courir, Qu'as-tu encore à me dire... ? Que si tu ne reviens jamais, Je ne serai pas en colère Je me fiche des colliers Des paysages et de la mer. Je suis ta mère et tu verras Quand tes enfants seront pressés De partir, tu chanteras : "Prenez le temps de regarder". Prenez le temps de regarder Notre dernier album photo, Des mains de nos mères fanées À sourires au bord de l'eau. Je peux pas maman écoute un peu Le son de la rue Y'a de la musique et tant que je peux Moi, je chante dessus ! Compte sur moi pour revenir, Les bras tout chargés De colliers brillants de saphirs, De parfums d'été !
7.
Les autres 04:35
Contre le bitume j'ai dû prendre l'habitude De ce goût de macadam trempé. Un bout d'amertume collé à ma solitude Me rend fou, affalé sur le gravier. Oui mais nous les autres On a pas grandi ici, On fait pas partie des vôtres Et on a pas les mêmes envies. Mon corps se déchire et mes deux pieds sont brisés Ce bitume est un lit trop confortable... Vous avez raison, je suis un enfant gâté Qui s'amuse dans son bac-à-sable. Oui mais nous les autres, On ne mérite rien de plus. Nous sommes les apôtres De vos très saints abri-bus ! Contre le bitume je crois pas que c'est la lune Pour madame, si j'ose lui demander Un tout petit geste, un bout de sa fortune Pour m'offrir de quoi faire un beau banquet. Oui mais nous les autres, On a pas vécu ici... On fait pas partie des vôtres Et on a pas les mêmes envies. Mes mains sont tremblantes et mon estomac est creux C'est ma faute j'ai mal choisi ma famille, Vous avez raison, je suis un peu trop vieux J'ai eu le temps de refaire cent fois ma vie. Oui mais nous les autres, On ne mérite rien de plus. Nous sommes les apôtres De vos très saints abri-bus ! Contre le bitume j'attends patiemment l'hiver Et la neige, pour faire rire les enfants ! C'est trop rigolo un bonhomme qui a l'air Bien crevé, sous son gros bonnet tout blanc. Oui mais nous les autres, On n'a qu'à crever ici. On fait pas partie des vôtres Et on a pas les mêmes envie. Ma tête sera froide et je n'aurais plus rien À me reprocher car ça fera un peu de place. Vous avez raison, laissez-moi à mon destin Même le bon dieu, me trouve trop dégueulasse. Oui mais nous les autres, On ne mérite rien de plus. Nous sommes les apôtres De vos très saints abri-bus !

credits

released March 3, 2019

Paroles et musique : Samuel Devin
Arrangement : Les Galiglacés
Voix : Samuel Devin
Basse : Henri Moch
Guitare : Antoine Soler
Batterie : Jean Kayser
Clavier : Léonard Pauly

Enregistrement/Mixage/Mastering : King's Field Studio (Matthieu Viley et Gaspard Caupeil)

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Les Galiglacés Paris, France

Les Galiglacés est un groupe (basse, guitare, batterie, clavier, voix/saxophone) de chanson française avec des influences du jazz où sont interprêtées des compositions originales. Le groupe se produit depuis mai 2018 dans des bars, des scènes, des salles de spectacle et des festivals à Paris et en province assez régulièrement. ... more

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